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Article MASONRY IN FRANCE. ← Page 4 of 9 →
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Masonry In France.
Marconnay , fort cle ses droits et de son savoir , ne crut point devoir faire cle demarches auxquelles son caractere ne pouvait se ployer . Le jour de l ' epreuve arriva . Le E . Hubert obtint 61 voix , et le E . de Marconnay 23 . Le premier devint done , chef du Secretariat , et le second resta simple membre du G . 0 . Cette decision i ' utrenduo le 5 aA'ril 1851 , et le E . Hubert entra cle suite en fonctions .
Le chef du Secretariat , Hubert , et son protecteur le Secretaire-General , Perrier , s ' etaienfc ainsi rend us maitres de toute l'administration ; ils voulaient faire nommer un adjoint au G . M ., et ieterent les yeux sur le P . Ronjat . Le E . Desanlis voyant qu'il allait etre responsable d'une administration qui tournait au rouge ; voyant que Thomme , sur lequel il comptait pour empecher ces abus , avait cchoue , donna sa demission , et le G . 0 . resta livre aux meneurs .
Les evenements du 2 decembre 1851 arriverent . Le 4 decembre le G . 0 . devaifc tenir une assemblee ordinaire . Quelques inembres seulement s ' y rendirent ; quelques ~ F . "F . etaient exasperes ; ils pavlaient de protestations centre ces qu'ils appelaient le coup d'etat du President de la Republique ; mais le plus grand nombre se retira , et les meconfcenfcs resterenfc seuls sans echos . Quinze jours apres , les choses etaient changees : deux membres du G . 0-, dans la loge desquels se trouvait le E . Claude , Secretaire du Prince Murat , firent comprendre aux P . P . Perier et Hubert que la
maconnerie etait perdue si elle ne se raccrochait ii l ' ordre cle choses existantes , efc qu'il fallaifc nommer le Prince a 1 'ofB . ce de G . 0 ., afin de donner des garanties au gouvernement . Le F . Hubert , en homme habile , sentit quel parti il pourraifc tirer d'un G . M . chez lequel il pourrait s'insinuer , et que la protection du cousin du chef de l'Etat pourrait xictorieusement remplacer celles cle inembres de 1 'Assemblee qu'il avait recherchie taut qu'il avait cru
que ce parfci aurait le dessus . Le E . Hubert deA'int Napoleoniste , comme s'il n ' avait jamais fait autre chose , et plus il avait d ' antecedents a faire oublier , plus il se niontra chaud dans ses nouvelles poursuites . Le Prince Murat fut nomine sans opposition , car presque tous les membres du . G . 0 . etaient partisans sinceres du gouvernement , et le peu qui lui etaient opposes n ' oserenfc exprimer leur pensee .
M . Desanlis , qui vit qu'il y avait , alors , a la tete de l ' ordre , un homme sur lesquel il pouxait s ' appuyei * pour faire le bien , se remit sur les rangs pour redevenir President du G . 0 ., representanfc du G . M . Les E . F . Hubert et Perier , qui redoutant la franchise , 1 ' experience , et la solidite de principes de ee P ., mirent tout en usage ponr le faire echouer . Par leurs intrigues , le E . Desanlis succomba de quelques voix , efc Ton nomma le P . Brugnot , honnete homme , sans doute , mais sans eapacites , sans position , sans energie , qui devait etre , et qui fut lem * instrument pour tout ce qu'ils entendaient faire .
II s ' etablifc , alors , une lutte entre les 'F . ' F . Hubert et Perier pour s ' emparer de 1 'esprit du Prince . Le E . Hubert , plus delie que son competiteur , obtint la preference , et ce chef du bureau , qui ne devait
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Marconnay , fort cle ses droits et de son savoir , ne crut point devoir faire cle demarches auxquelles son caractere ne pouvait se ployer . Le jour de l ' epreuve arriva . Le E . Hubert obtint 61 voix , et le E . de Marconnay 23 . Le premier devint done , chef du Secretariat , et le second resta simple membre du G . 0 . Cette decision i ' utrenduo le 5 aA'ril 1851 , et le E . Hubert entra cle suite en fonctions .
Le chef du Secretariat , Hubert , et son protecteur le Secretaire-General , Perrier , s ' etaienfc ainsi rend us maitres de toute l'administration ; ils voulaient faire nommer un adjoint au G . M ., et ieterent les yeux sur le P . Ronjat . Le E . Desanlis voyant qu'il allait etre responsable d'une administration qui tournait au rouge ; voyant que Thomme , sur lequel il comptait pour empecher ces abus , avait cchoue , donna sa demission , et le G . 0 . resta livre aux meneurs .
Les evenements du 2 decembre 1851 arriverent . Le 4 decembre le G . 0 . devaifc tenir une assemblee ordinaire . Quelques inembres seulement s ' y rendirent ; quelques ~ F . "F . etaient exasperes ; ils pavlaient de protestations centre ces qu'ils appelaient le coup d'etat du President de la Republique ; mais le plus grand nombre se retira , et les meconfcenfcs resterenfc seuls sans echos . Quinze jours apres , les choses etaient changees : deux membres du G . 0-, dans la loge desquels se trouvait le E . Claude , Secretaire du Prince Murat , firent comprendre aux P . P . Perier et Hubert que la
maconnerie etait perdue si elle ne se raccrochait ii l ' ordre cle choses existantes , efc qu'il fallaifc nommer le Prince a 1 'ofB . ce de G . 0 ., afin de donner des garanties au gouvernement . Le F . Hubert , en homme habile , sentit quel parti il pourraifc tirer d'un G . M . chez lequel il pourrait s'insinuer , et que la protection du cousin du chef de l'Etat pourrait xictorieusement remplacer celles cle inembres de 1 'Assemblee qu'il avait recherchie taut qu'il avait cru
que ce parfci aurait le dessus . Le E . Hubert deA'int Napoleoniste , comme s'il n ' avait jamais fait autre chose , et plus il avait d ' antecedents a faire oublier , plus il se niontra chaud dans ses nouvelles poursuites . Le Prince Murat fut nomine sans opposition , car presque tous les membres du . G . 0 . etaient partisans sinceres du gouvernement , et le peu qui lui etaient opposes n ' oserenfc exprimer leur pensee .
M . Desanlis , qui vit qu'il y avait , alors , a la tete de l ' ordre , un homme sur lesquel il pouxait s ' appuyei * pour faire le bien , se remit sur les rangs pour redevenir President du G . 0 ., representanfc du G . M . Les E . F . Hubert et Perier , qui redoutant la franchise , 1 ' experience , et la solidite de principes de ee P ., mirent tout en usage ponr le faire echouer . Par leurs intrigues , le E . Desanlis succomba de quelques voix , efc Ton nomma le P . Brugnot , honnete homme , sans doute , mais sans eapacites , sans position , sans energie , qui devait etre , et qui fut lem * instrument pour tout ce qu'ils entendaient faire .
II s ' etablifc , alors , une lutte entre les 'F . ' F . Hubert et Perier pour s ' emparer de 1 'esprit du Prince . Le E . Hubert , plus delie que son competiteur , obtint la preference , et ce chef du bureau , qui ne devait